Friday, September 30, 2016
L'Apocalypse selon Saint Jean at Amazon (6 & 8A) and Youtube (8B)
Jacques
Coulardeau at Amazon (6)
L’APOCALYPSE SELON SAINT
JEAN
Amazon Kindle
Editions La Dondaine (2 juin
2013)
ASIN : B00D5YL2W8
Prix sur Amazon.fr : EUR 6.34
TTC
Jacques Coulardeau & Kévin Thorez at Amazon (8A)
L’APOCALYPSE SELON SAINT JEAN
Interprétation Jacques Coulardeau
Musique Kévin Thorez
MP3
Durée totale: 1:54:54
ASIN: B00CY4R1W0
Amazon.fr: EUR
9,99
Jacques
Coulardeau & Kévin Thorez at Youtube (8B)
L'Apocalypse
selon Saint Jean
Aria de la pureté de la
Jérusalem messianique
Jacques Coulardeau
& Kévin Thorez at Reverbnation (8C)
L'Apocalypse
selon Saint Jean
- L'Apocalypse
selon Saint Jean - extrait officiel
5:02
- Pureté de
la Jérusalem messianique ( L'Apocalypse selon Saint-Jean) 3:12
- Apocalypse
selon Saint Jean (extrait 1ère partie) 0:53
- Apocalypse
selon Saint Jean (extrait 2ème partie) 1:02
- Apocalypse
selon Saint Jean (extrait 3ème partie) 0:59
https://www.reverbnation.com/jacquescoulardeau
# posted by Dr. Jacques COULARDEAU @ 2:22 PM
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Plus que d'imprudence, cet homme fait preuve d'impudence
JEAN-MARIE BESSET
– RUE DE BABYLONE – THÉÂTRE DU PETIT MONTPARNASSE – 2006
Un autre « two-men-show » avec une scène de dénuement presque
complet d’un des deux acteurs dans la dernière partie, un dénuement qui n’a
aucun sens, et ne rime à rien car après avoir quitté les épaisseurs
protectrices il va ressortir en plein décembre peu avant Noël dans la rue avec
un simple pantalon et un veston, et pratiquement rien d’autre, en tout cas
aucun autre vêtement de corps, sauf un caleçon de coton léger.
Ceci étant dit, et qui relève de la mise en scène, la confrontation entre
ces deux hommes est simplement incongrue et absurde. Elle n’aurait pas du avoir
lieu. Le directeur de journal qui laisse entrer un SDF dans le hall de sa
résidence dans le 5ème arrondissement, je n’y crois pas le moins du
monde. Même s’il est le directeur d’un journal dit social.
Le directeur du journal pour lequel la femme écrit des chroniques non
spécifiées et qui a une liaison avec une autre femme à la fabrication du
journal, la composition si j’ai bien compris (un domaine qui a aujourd’hui
pratiquement disparu puisque les journalistes et rédacteurs fournissent tout en
numérique normalisé), est une histoire à dormir debout, non pas qu’elle est
invraisemblable, mais parce que la femme saurait sur la liaison en moins de temps
qu’il n’en faudrait pour la cacher. En plus le soir très tard et en prétextant
le journal. Cela ne tient pas debout. La femme rédactrice à ce journal, même de
chez elle, ne peut pas ne pas savoir les rythmes de fabrication et de gestion
du dit journal. Des réunions de rédaction le soir tard ne peuvent concerner qu’un
journal de l’après-midi, suivez mon regard. Mais dans ce cas la femme saurait
et dans ce cas à ce moment-là il ne saurait y avoir de temps vide pour les gens
à la fabrication. Pour un journal du matin une personne travaillant à la
fabrication n’est plus au journal car le journal est en train de sortir des rotatives.
Mais suspendons notre réticence.
La confrontation d’un nanti avec un SDF à deux heures du matin est aussi
improbable qu’impossible, même dans le 5ème. N’importe qui, sauf un malade
mental accepterait de simplement répondre à la moindre avance d’un SDF dans ces
conditions. Un SDF en chasse à deux heures du matin, j’en doute extrêmement. Dans
un beau quartier ? Encore plus. L’homme aurait du fuir ventre à terre. Et
il s’attarde, et il répond à une question absurde, « Auriez-vous
soixante-dix centimes ? » et répond même après vérification, « Non
mais j’ai trente-cinq centimes. »
Passons outre ces incongruités. La discussion qui s’ensuit est gentille
mais sans queue ni tête. Et l’homme finit par monter dans son ascenseur, et il
revient avec du jambon, du fromage, du pain, et s’il vous plait, une bouteille
de Château Margaux. Une bouteille de vin je veux bien, mais nouvelle vinification
ou un simple Beaujolais, mais pas un Haut-Médoc qui n’a pas de nouvelle vinification
sous son propre nom. Et ne croyez pas que la nouvelle vinification à des prix
entre 2 et 5 euros, y compris du Médoc, y compris du Saint-Émilion, mais pas du
Château Margaux, ni du Mouton Rothschild qui se respecte trop pour mettre du
vin sous leur nom de marque à 4 euros 50 la bouteille dans les supermarchés, ce
ne soit que pour les pauvres : les connaisseurs en savent plus que cela.
Je défie qui que ce soit qui n’est pas un goûteur professionnel spécialiste de
ces vins de voir ou goûter la différence de ces vins de nouvelle vinification
inventée dans les années 70-80 par les départements d’œnologie des universités
de Bordeaux et de Californie (Davis). En fait descendre un tel vin de Château pour
un SDF ce n’est même pas de la charité, c’est de l’insulte.
Descendre en plus du jambon blanc est une assumation que le SDF n’est ni
juif, ni musulman, ni bouddhiste, ni bien d’autres choses. Servir du fromage
est OK, un fruit eût été bien et un vin en bouteille mais ordinaire comme un
simple Beaujolais, nouveau ou non.
La discussion révèle peu à peu que le dit SDF espionne l’homme depuis pas
mal de temps et l’homme assumera – encor une fois – que l’homme est un maître
chanteur quand il lui révèle qu’il a observé sa liaison et son manège dans la
voiture de la dame. Et pour couper court le directeur de journal lui refile
mille euros. Absurde. Tout le monde sait que la meilleure façon d’entretenir un
chantage est de payer le maître chanteur. Mais il y a encore plus trouble.
Il se révèle que l’amante de l’homme a été la compagne du SDF pendant sept
ans à New York où ils étaient artistes de music-hall. Et le SDF veut récupérer
la dite dame et donc revient à la charge pour coincer l’homme, lui prendre son
téléphone où il y a le numéro de la dame, liquider le concurrent et partir avec
l’argent, le téléphone et l’espoir de récupérer sa compagne d’antan après que
le bruit de la mort du directeur de journal sera apaisé.
Bien sûr c’est de la plus pure folie car il a laissé ses empreintes et bien
d’autres choses y compris son ADN sur le lieu du crime et comme la compagne ne
semble pas vouloir revoir le SDF, autrefois compagnon, elle parlera plus que
certain.
C’est amusant de vouloir faire se confronter face à face et sans témoin un
SDF et un directeur de journal de l’après-midi, mais c’est simplement impossible
au milieu de la nuit. Mais pourquoi donc l’auteur veut-il ainsi démontrer par
des constructions « savantes » que les SDF sont toujours des ruines
sociales qui ont des motivations qui sont loin d’être brillantes, qui sont
criminelles, et que l’on doit avoir « pitié » d’eux ? Mais là où
Samuel Beckett attendait Godot avec ses deux SDF qui ne feraient pas de mal à
une mouche, on a aujourd’hui une vision criminalisée des SDF. Le romantisme
social a bien régressé. Et même les adultes savent qu’ils ne doivent pas parler
à des inconnus, ou du moins ne doivent pas répondre, de jour comme de nuit, et
surtout de nuit, à leurs questions ou demandes.
Les acteurs font du mieux qu’ils peuvent et produisent un spectacle assez
avenant. Mais la matière est simplement incroyable, j’entends qu’on ne peut pas
y croire.
Dr Jacques COULARDEAU
# posted by Dr. Jacques COULARDEAU @ 1:35 PM
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It was a very good performance in 1981, but now it has aged
BENJAMIN
BRITTEN – A MIDSUMMER NIGHT’S DREAM - GLYNDEBOURNE FESTIVAL OPERA - 1981
First the libretto.
There is little to say about the
libretto of this opera adapted from the eponymous play by William Shakespeare.
Their adaptation is essentially a shortening of the text but it is mostly a
text that comes directly from Shakespeare’s play, hence in Shakespeare’s
language which is poetical, musical and extremely rich, in the case of this
comedy, in humor, even satire of both society and the practices or customs of
the dramatic stage in Shakespeare’s time. The social criticism can be just
implied though not directly expressed. It is the case of marriage practices. For
both the wealthy and the powerful marriage was a family business: the father
authorized, hence gave consent, to a marriage if it fitted his economic or
social interests, particularly his influence and power.
This compulsory consent up to the
age of twenty-one in a time when life expectancy was twenty nine years, was
duly enforced with a minimum age for the marriage of girl in Shakespeare’s time
between ten and thirteen with only one obligation: consent from the father, a
parent, the guardian or some official if the previous ones were absent. In the
play the law that is criticized is Athenian and the father can require death
for a daughter who refuses to marry the man this father has chosen, with for
the Duke of Athens the possibility to commute this death penalty into a life
“imprisonment” in the temple of some goddess that will impose celibacy and
virginity.
It is well understood that
economically the men and the women are from the same social condition, meaning
wealthy. That’s the part Benjamin Britten and Peter Pears cut off, hence the
whole beginning of Shakespeare’s play. There will only be some allusions to it,
especially at the end but it will have little value since the young people have
solved their own problem with a little help from their friends the fairies.
This choice is wise since such a situation does not speak to us any more except
when we are considering the practice of forced marriages in some foreign
civilizations and within the context of some religions in the world,
particularly in the Moslem world.
The play starts in the forest and
will stay in the forest till the second and last scene of the third act. This
is also a wise choice because it makes the play even lighter than in
Shakespeare’s version. It becomes a real entertainment that could be seen as a
masque or even a pantomime due to the fairies and magic. Puck, Oberon and
Titania are all beings of the underworld, which used to be a difficult subject in
Elizabethan times, but which is today banal and common place though generally
in children’s literature. Harry Potter is today a master in the field but he is
not alone. Some may say that Harry Potter is not really for children but rather
for young adults. Let’s say some people are precautious and we can consider a
fifteen year old person either an older child or a younger person, not yet an
adult but not far from it. The text of the libretto is very systematically
ambiguous between a sexy reading or just a farcical reading. Of course as soon
as it is set to a stage some choices are necessary that make this ambiguity
either a pun-like discourse, playing on words, or a choice towards one interpretation.
That’s why we can hesitate in front of this libretto: is it a children’s piece
of literature and entertainment, or is it a farce based on innuendo, ambiguous
meanings and erotic situations and language. That’s the main merit of this
libretto. It really let the conductor and director free to go one way or the
other.
One thing is sure in the
libretto. Since most of the opera takes place in the underworld, in a forest,
during one night, the midsummer night, Saint John’s day and night, with
celebrations generally around or on the Summer solstice, a festive period in
the fertile and happy direction, we can consider we are in foreign territory
and thus we, the audience, are the foreigners. But in this foreign territory we
have four young people, two women and two men, who are spending the night there
more or less by accident and who are going to be the victims of tricks, pranks
and mistakes from Puck and Oberon. These four are the first group of
foreigners, or strangers. The second group counts six artisans, craftsmen or
tradesmen from Athens
who are preparing a play for the Duke’s marriage. They will also be the
victims, particularly Bottom who is bottomless or without any bottom, who is
turned into an ass, meaning a donkey, but also a synonym of bottom, to satisfy
Oberon’s revenge on Titania who has estranged him from her bed because she
refuses to yield a young infant or child she has recuperated from some Indian
queen, hence in Shakespeare’s time, a child that would be assumed to be a gypsy
child. The six tradesmen are foreigners or strangers in the forest, but the
infant who is at stake between Oberon and Titania is a real foreigner both in
fairyland and in Athens,
in human land.
But in Shakespeare’s time fairies
and fairyland would have been seen, understood and even by some resented as
some strange and foreign underworld not to be mentioned. This dimension
disappears in modern times and Benjamin Britten and his partner Peter Pears
(who sang the part of Lysander, one of the two young men lost in the forest)
play on this fairyland as an estrangement for the audience and the last scene
brings the audience back to earth with yet another estrangement with the play
in the play that brings on the stage a lion, talking mind you, the moon, also
talking and a wall that has a lot to say. Estrangement inside the bringing back
of the audience from a long and previous estrangement of another sort, more
magical. The whole play works because of these dimensions and the opera here
amplifies this aspect by cutting off the opening part in the Duke’s palace in Athens.
In other words, a good libretto
for a modern opera that can be read in many different ways.
Second then the opera and the
music.
The way this libretto is used in
this old adaptation of the opera by Glyndebourne Festival Opera is interesting,
first because it is a classic in the history of this opera, and second because
it is good in its period and in its style. It obviously has great qualities in
its realistic adaptation. The forest is a real forest but it would be static. So
to make the forest dynamic; able to recompose itself constantly the trees are
human beings, actors that can move around, and they do. This gives to a setting
that would otherwise be slightly humdrum an attractiveness that wraps up the
opera marvelously. It reduces the use of machine and machinery on the stage
tremendously. In 1981 such machinery looked artificial and was limited in
effect, even stiff at times. The choice here makes the stage fluid and very
dynamic.
The fairies are boys but it is
not essential in this production because they are not used separately. They are
always part of a mass of people. They are heavily dressed but in no real
particular striking way. Same thing with Puck who is a boy, good at doing his
antics, tricks and so on, but not as good as he should be as for expressing with
language, intonation and body language the emotions he is supposed to embody. He
is the only one among the supernatural people who actually has some empathy for
the humans and that requires a lot of experience to embody such emotions. In
other words he is slightly too young.
Yet his flying is artificial
enough to be credible. He goes up and down, as he says so well, on some kind of
small platform that makes him move up and down and even cattycorner across the
stage. It is a mechanical way of realizing what the libretto says when it makes
Puck vanish or move from one side to the other of the stage invisibly.
But the last scene at the Duke’s
palace in Athens
wants to be realistic too. That requires a change of setting during a musical
intermezzo and that setting has to be changed later on with the play in the
play that requires a platform to be performed. This is quite common on an opera
stage but yet it is of an older style, something that is too realistic for modern
tastes. To have people moving the setting around while the music goes on is
fine when the setting is artificial, not realistic, when this setting is blocks
on rollers and hardly anything else. Changing setting today is easier thanks to
special effects and machinery, but yet it remains heavy. Another solution is a
setting that contains everything and it is only a question of lights to
concentrate on one part, one section of the stage, or another. This is often
used in operas because that reduces setting changes to a minimum and lights are
easy to manage.
But this realistic setting gives
a good opportunity for Puck with his broom to become a real broom stick
engineer and clean up, in fact sweep up, the vast table of the banquet.
But what is most dated if not
outdated for an opera is the extreme stiffness of the actors who are singers
and not actors actually, apart from Puck himself. That stiffness in body
language, which is no real body language but some frozen postures and stances, accompanies
the stiffness of the music. The music is performed as if it were very regular
and frozen. I guess they stick to the score. But an opera is also a dramatic
play and the actors and what they do, their acting, are supposed to dictate how
the music is performed. Thus it could be slowed down or sped up according to
the moments. It does not seem to be performed in such a flexible way.
One example is the quartet of the
lovers in the first scene of the third act. The music is extremely good but the
acting is stiff and that impairs the music itself. In fact the only moment when
there is some animation on the stage is during the play in the play because
then the actors are acting in a grotesque and caustic way. They are well
obliged to have some body language when they are a wall, a lion, the moon or
whatever and the dying mimics have to be just plain funny. Yet the final dance
of these actors is stiff and the audience is not concerned, not associated, and
that is a mistake. It should be a Bergomask in which everyone joins.
There is a last element I would like to add: it
is the two typical mentions by Shakespeare of the “three sisters” and of the “triple
Hecate’s dream.” It is typical of Shakespeare because for Shakespeare, and this
is deeply rooted in his style, anything ternary is leading to turmoil, disorder
and even tragic or dramatic elements. The three sisters are the Fates: The Moirai were three sister deities, incarnations of destiny and
life. Their names were Clotho, the one who spins
the thread of life; Lachesis, she who draws
the lots and determines how long one lives, by measuring the thread of life;
and Atropos, the inevitable,
she who chose how someone dies by cutting the thread of life with her shears.
In other words they are one incarnation of the triple goddess of fame in Europe and mythology. The second incarnation is of course
the triple Hecate: Hecate goddess of the underworld and death; Selene Goddess
of the moon, night and in a way love; finally Diana the goddess of life,
procreation and birth. Note the disruptive third element in the Fairy Queen and
King couple: the Indian child that comes in-between the two and creates the
havoc that is the basic stuff of this play.
So this play is basically disquieting since it sets up
the simultaneous marriages of three couples. Note that this triplet of couples
is a perfect embodiment of David’s star or Solomon’s wisdom, hence an allusion
to the Old Testament and the Jews. No surprise that it brings disturbance,
since they are Jewish and Shakespeare is sweetly anti-Jewish, like most people
in his time. Note Shakespeare cannot close the play on such a disquieting note
and he adds the re-union of Oberon and Titania as a fourth couple after he fate
of the Indian child is solved and a binary, what’s more a double binary, what’s
more a triple binary structure is perfection and order for Shakespeare: 2-4-8
is the vision of perfection. In this play and opera it is slightly artificial but
in “As you Like It” Shakespeare makes it perfect with four human couples marrying
under the presiding presence of the god of matrimony, Hymen.
If we keep this in mind we can strengthen the remark about
the stiffness of the whole performance. It is true Oberon is crucial but unluckily
James Bowman, who sings his part very well, is a very straight and unbending actor.
His acting performance is very little fluid and versatile. That’s another time on
the opera stage but it is regrettable for this opera that requires a tremendous
versatility and changeability.
Dr Jacques COULARDEAU
# posted by Dr. Jacques COULARDEAU @ 7:22 AM
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Dommage que l'on sache que les clichés vont dicter la fin
AUSTIN PENDLETON
– JEAN-MARIE BESSET – ONCLE PAUL – THÉÂTRE DU ROND POINT – 2005
Une pièce simple, peut-être trop simple, certains dirons simpliste.
Un neveu débarque à l’improviste chez son oncle atteint du sida. Il fut un
acteur qui eut du succès en son temps mais n’a laissé derrière lui qu’un vague
souvenir. Il est marié mais séparé. Il a eu une vie à double orientation et en
est devenu HIV positif puis atteint du sida. Il a son traitement dans quatre
petites boîtes à pilules ou gélules. Son appartement de New York est un vrai
capharnaüm.
Le neveu est une tornade peut être blanche mais certainement perturbante
pour cet oncle en fin de vie qui se laisse aller progressivement sans presser
le pas mais sans rien faire pour changer le cours des choses. On apprend que
cet oncle a désiré le neveu depuis l’âge de huit ans mais qu’il a
systématiquement rejeté un tel désir. Le désir pédophile d’un oncle pour un
neveu est un lieu commun : les enfants violés en bas âge le sont
principalement pas des membres ou des proches de la famille.
Il semble que l’agressivité du neveu vient d’un désir profondément refoulé
et vocalement et bruyamment rejeté. On ne rejette que ce que l’on a un jour
désiré, sinon on est indifférent. Les sentiments hostiles à l’égard de quoi que
ce soit sont fondés sur une peur d’être contaminé, envahi, dominé, pris, etc.,
et comme qui se ressemble s’assemble, cette peur pose la possibilité que cela
arrive et donc que l’on soit comme celui dont on a peur, ou que l’on devienne
comme celui-là. C’est encore là un lieu commun ce qui fait que la visite à
l’improviste et l’hostilité vociférante du neveu laisse entendre que la
situation va se retourner tôt ou tard. Il s’agit simplement d’attendre le bon
moment. C’est là un handicap pour la pièce car alors on perd un peu l’intérêt
pour la situation puisqu’elle entre dans un schéma courant, mais on reste
éveillé cependant car après tout l’auteur pourrait être un bon auteur et donc
trouver une autre sortie.
Et c’est là que la surprise nous prend à la gorge. L’oncle rentre d’une
audition manquée en banlieue de Paris pour le rôle d’Hamlet pour lequel il n’a
même pas auditionné car il s’est lancé dans une diatribe sur Hamlet qui haït
les femmes plus que toute autre chose, une interprétation de Hamlet gay qui s’ignore :
rien de neuf sous le soleil car en ce qui me concerne j’ai enseigné cet
Hamlet-là, entre autres, à l’Université de Californie à Davis en 1973-4. Le
résultat pour l’acteur fut un remerciement poli. Surtout qu’un Hamlet de 55 ans
est un peu difficile. Mais le théâtre permet tout. C’est donc la dépression. Le
neveu est allé passer la nuit dehors, revient et s’exhibe pour prendre un bain.
Il se sèche et se rhabille rapidement pour la dernière confrontation avec son
oncle.
Et là la fin attendue arrive et la sauce de cette fin attendue est un peu
surprenante au temps qui est le nôtre, même à New York. Le théâtre, sauf à
mettre une pancarte donnant la date, ne sait pas distinguer les années 90 des
années 80 ou des années 2000. Il ne le peut que par des artifices que sont la
mode ou la musique. Rien de cela n’est utilisé ici et la seule musique qui
entraine une danse du neveu en solitaire est une musique électro-acoustique
violente digne du 21ème siècle, au moins. . . Donc la pièce joue dans le temps présent de la
représentation. On ne meurt plus du Sida comme autrefois car on a un traitement
adéquat pour le contrôler si on prend le virus le plus tôt possible. On vit et
meurt AVEC lui par contre et non par lui. On meurt éventuellement d’une
complication.
C’est là que la fin est surprenante d’une certaine façon. Le neveu est allé
se faire contaminer par une rencontre sélectionnée pour son état de santé
sidéen avancé et il revient chez son oncle pour se donner en non protégé à cet
oncle et partager avec lui jusqu’à la fin la maladie qui est maintenant leur
maladie commune. Il y a là une morbidité à faire pleurer. L’amour permet-il
cela. L’amour oui, mais s’agit-il d’amour ou plus simplement de désir ? Le
neveu et l’oncle n’ont rien en commun sinon la maladie par accident pour l’oncle
et par choix pour le neveu. L’oncle est un acteur qui a fini sa carrière et le
neveu est un raté intégral.
Que reste-t-il après le festin quand les plats servis à cent personnes
n’étaient que pour dix ? Que reste-t-il après l’acte charnel quand le
désir étant satisfait l’amour doit prendre le relais, et il n’y a pas d’amour
dans ce cas, car il n’y a rien de commun sinon la morbidité de la maladie. « Je
t’aime parce que tu as le sida et tu m’aimes parce que j’ai le sida »
semble un peu pervers et limité.
Le jeu des deux acteurs est cependant un peu trop déclamatoire jusqu’à la
conversion désirante du neveu si bien que la conversion venant, le ton
changeant radicalement on se demande d’où vient cet amour et une certaine
tendresse entre les deux hommes, tendresse que l’on évoque dans les deux
dernières minutes. Le miracle de la mort dans la vie.
Dr Jacques COULARDEAU
# posted by Dr. Jacques COULARDEAU @ 3:48 AM
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Wednesday, September 28, 2016
L'anthracite est pâle à côté de cette image de la Côte d'Opale
BRUNO DUMONT
– P’TIT QUINQUIN – 2014
Ce n’est pas un thriller puisqu’il n’y a pas de fin. L’assassin ou les
assassins ne sont pas trouvés, loin de là. Le film montre sans la moindre
distanciation un cas grave menant à un mort de racisme, racial anti-noir, et
religieux, anti-islamique. C’est un fait banal et rien d’autre dans le contexte
de cette minisérie. On regarde le monde en suivant quatre enfants relevant du
primaire et peut-être du collège pour un d’eux, trois garçons et une fille.
L’affaire criminelle qui amène la gendarmerie sur cette Côte d’Opale contre
laquelle Bruno Dumont semble avoir un sérieux passif, sinon une dent ou même un
râtelier complet (alors qu’il est natif de Bailleul). Il montre deux agents de
la gendarmerie si impuissants, si peu intéressés, si peu motivés, si incapables
de poser une question, raison de plus un interrogatoire que l’on se demande à
quoi ils servent. Les enfants en question trouvent sans chercher comment la
première vache a réussi à entrer dans un bunker/blockhaus allemand sans accès
évident ni direct visible à l’œil nu. Et ces gendarmes ne travaillent qu’à l’œil
nu quand ce n’est pas à l’œil qui suit le vent qui tourne pas mal dans le
Boulonnais, un œil donc fortement formaté.
De quoi peut-il bien s’agir ? Une série de crimes concernant une
branche d’une famille et de tous les amants et amantes liés à cette branche,
sans compter en plus un noir qui se suicide au vu et su de tous, en particulier
de la gendarmerie contre laquelle il tire à bout presque portant, parce qu’il
est humilié, rejeté par deux filles adolescentes en mal de célébrité mais
raciste comme tout le monde autour d’elles : elles le traitent de macaque,
et je ne prends que les mots que l’on trouve dans un dictionnaire bienséant. Elle
lui conseille de retourner là d’où il vient. Plus une ou deux pointes
religieuses.
Campagne moraliste de suppression de tous ceux qui ne sont pas purs en
mariage et en affaires quelconques ? Tout le monde devrait alors y passer.
Règlement de compte entre deux branches d’une même famille coupée en deux par
un héritage inégalitaire ? Cela arrive même en loi française. Mais pas sûr
car on est loin de l’extermination de la branche concernée et de toute façon
cela entrainerait une riposte. S’agit-il de l’œuvre d’un membre de la branche
familiale lésée par l’héritage, un membre fortement marqué de consanguinité, et
que certains diront dérangé, attardé, handicapé. Qui sait car il ne dit rien
mais il savait sur le passage « secret » par lequel la première vache
a pu entrer dans le blockhaus. Mais personne ne sait qu’il sait.
Mais ce n’est pas aussi simple car la technique des meurtres demande un peu
plus de formation et même d’équipement qu’un handicapé consanguin peut avoir à
sa disposition. Les deux premiers morts sont découpés et se retrouvent à l’intérieur
d’une vache morte, une chacun. On prétend à un détour d’épisode que ces vaches
étaient folles et qu’elles sont carnivores dans ce cas, mais comment
peuvent-elles manger, sans ruminer, sans digérer des morceaux conséquents d’un
corps humain ? Absurde vous me direz et vous auriez raison.
Ensuite il y a un homme qui est noyé dans sa fosse à purin. Délicate
attention. Une autre tuée comme on ne sait pas et attachée nue sur une
quelconque roche proéminente en bord de mer avec des filets qui doivent être
peut-être de pêche. Et puis encore une qui est dévorée par une bande de cochons
de la ferme de sa famille, cochons en liberté le jour et qu’elle caresse et côtoie
jour après jour. Ces cochons omnivores deviendraient carnassiers et même plus, cannibales,
la nuit ?
Il n’en reste pas moins que cette série est inachevée en terme d’intrigue,
mais Bruno Dumont est un sadique de l’image qui aime laisser son public sur sa
faim. Mais de plus Bruno Dumont se complait à montrer les pires incompétences. Le
prêtre de l’église est jeune avec un diacre plus vieux et un enfant de chœur qui
est un des quatre garçons au centre de l’intrigue, le fils de la branche lésée
de la famille dont je parlais plus haut et les deux prêtres se laissent
manipuler par le gamin à la consécration en sonnant les clochettes de façon
répétée, les faisant s’agenouiller, se relever, s’agenouiller encore, se
relever une bonne demi-douzaine de fois, avant d’enfin poser ses sonnailles,
ses clochettes.
La candidate à la gloire de la chanson en anglais qui sera mangée par ses
cochons et qui est aussi l’une des deux à humilier le noir le jour où il pète
ses plombs n’est pas bonne, a une mauvaise chanson, et n’en a qu’une. Vanité
plus que talent, mais il faut un peu de vanité pour révéler son talent, mais il
faut aussi du talent pour pouvoir le révéler.
Et les anciens combattants regrettent, maire en tête que l’on n’aura bientôt
plus d’anciens combattants et qu’il faudrait songer à en faire une nouvelle
fournée. Le commandant de gendarmerie suggère que les guerres ne sont pas ce
qui manque et il ajoute même que ces guerres pourraient bien être partout sur
la terre. On ne devrait pas manque d’anciens combattants dans la nouvelle
génération. Il fait fort là Bruno Dumont. Il aurait pu suggérer au maire d’en
importer des USA. Ils en ont plus qu’ils ne savent quoi en faire. Il aurait pu
aussi suggérer d’en importer de Syrie : on les appelle des djihadistes ou
des réfugiés, selon l’humeur du moment. Boulogne est si près de Calais qu’une
jungle n’est pas une saugrenue impossibilité.
Il est vrai que son humour un peu gris ne passe pas, alors de l’humour noir
serait encore plus dur, et ce un 14 juillet, ce serait un comble. Surtout avec
cette maison et sa famille de noirs que tout le monde haït.
Mais pourquoi donc donner de cette région une image si attardée,
consanguine jusqu’à la gorge et s’en étouffer, où personne ne semble vraiment
travailler pour de vrai, où il n’y a pas de voitures sur les routes, sauf celle
de la gendarmerie. Où il n’y a en définitive que les quatre vélos des quatre
gamins et la fille monte debout sur des repose-pieds au niveau de l’axe de la
roue arrière. Pourquoi montrer une gendarmerie si attardés. Pourquoi montrer un
tel racisme ? Pourquoi montrer les relations familiales comme étant
brutales, rudes, froides, etc., quand on les montre ? Bruno Dumont veut-il
vraiment prouver ou au moins démontrer ce que dit le commandant de gendarmerie :
« la terre est bonne ici mais elle sent un peu aigre ». Et encore que
« ici c’est l’enfer » et que « l’on vit avec le diable ».
Et qu’il attache cela dans les dernières images à l’oncle consanguin du garçon
personnage principal, celui qui transporte la fille sur les repose-pieds de son
vélo ?
Pourquoi ? Parce que – et c’est là mon opinion – parce qu’il n’y pas
plus dénonciateur et délateur et dilettante calomniateur de la région Nord Pas
de Calais que les natifs de souche de cette région qui pour des raisons
claniques propres à cette région d’immigration fait que les Lebleu, Le blanc,
Leblond, Lebrun, Lenoir ou Dumoulin, Dujardin, même Dugardin, et quelques
autres noms de ce genre sont devenus consanguins dans les villages car un
Lebleu marie une Lebleu et ainsi de suite depuis des générations car un Lebleu
de rêverait jamais d’épouser une Vandervelt ou pire encore une Zalewski, ne
parlons surtout pas d’UN Lerouge mariant UN Lejeune. Bruno Dumont a trouvé un
filon qui lui donne les finances nécessaires pour faire un film tous les deux
ans et il en profite et ne peut que trouver des arguments faciles pour
justifier sa vision anthracite. Dommage car il y a mieux à faire que d’étaler
ce sectarisme sans fin.
Dr Jacques COULARDEAU
# posted by Dr. Jacques COULARDEAU @ 2:58 PM
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Just the libretto, music and videos soon
BENJAMIN
BRITTEN – PETER PEARS – A MIDSUMMER NIGHT’S DREAM – LIBRETTO - 1960
There is little to say about the
libretto of this opera adapted from the eponymous play by William Shakespeare.
Their adaptation is essentially a shortening of the text but it is mostly a
text that comes directly from Shakespeare’s play, hence in Shakespeare’s
language which is poetical, musical and extremely rich, in the case of this
comedy, in humor, even satire of both society and the practices or customs of
the dramatic stage in Shakespeare’s time. The social criticism can be just
implied though not directly expressed. It is the case of marriage practices. For
both the wealthy and the powerful marriage was a family business: the father
authorized, hence gave consent, to a marriage if it fitted his economic or
social interests, particularly his influence and power.
This compulsory consent up to the
age of twenty-one in a time when life expectancy was twenty nine years, was
duly enforced with a minimum age for the marriage of girl in Shakespeare’s time
between ten and thirteen with only one obligation: consent from the father, a
parent, the guardian or some official if the previous ones were absent. In the
play the law that is criticized is Athenian and the father can require death
for a daughter who refuses to marry the man this father has chosen, with for
the Duke of Athens the possibility to commute this death penalty into a life
“imprisonment” in the temple of some goddess that will impose celibacy and
virginity.
It is well understood that economically
the men and the women are from the same social condition, meaning wealthy.
That’s the part Benjamin Britten and Peter Pears cut off, hence the whole
beginning of Shakespeare’s play. There will only be some allusions to it,
especially at the end but it will have little value since the young people have
solved their own problem with a little help from their friends the fairies.
This choice is wise since such a situation does not speak to us any more except
when we are considering the practice of forced marriages in some foreign
civilizations and within the context of some religions in the world,
particularly in the Moslem world.
The play starts in the forest and
will stay in the forest till the second and last scene of the third act. This
is also a wise choice because it makes the play even lighter than in
Shakespeare’s version. It becomes a real entertainment that could be seen as a
masque or even a pantomime due to the fairies and magic. Puck, Oberon and
Titania are all beings of the underworld, which used to be a difficult subject in
Elizabethan times, but which is today banal and common place though generally
in children’s literature. Harry Potter is today a master in the field but he is
not alone. Some may say that Harry Potter is not really for children but rather
for young adults. Let’s say some people are precautious and we can consider a
fifteen year old person either an older child or a younger person, not yet an
adult but not far from it. The text of the libretto is very systematically
ambiguous between a sexy reading or just a farcical reading. Of course as soon
as it is set to a stage some choices are necessary that make this ambiguity
either a pun-like discourse, playing on words, or a choice towards one interpretation.
That’s why we can hesitate in front of this libretto: is it a children’s piece
of literature and entertainment, or is it a farce based on innuendo, ambiguous
meanings and erotic situations and language. That’s the main merit of this
libretto. It really let the conductor and director free to go one way or the
other.
One thing is sure in the
libretto. Since most of the opera takes place in the underworld, in a forest,
during one night, the midsummer night, Saint John’s day and night, with
celebrations generally around or on the Summer solstice, a festive period in
the fertile and happy direction, we can consider we are in foreign territory
and thus we, the audience, are the foreigners. But in this foreign territory we
have four young people, two women and two men, who are spending the night there
more or less by accident and who are going to be the victims of tricks, pranks
and mistakes from Puck and Oberon. These four are the first group of
foreigners, or strangers. The second group counts six artisans, craftsmen or
tradesmen from Athens
who are preparing a play for the Duke’s marriage. They will also be the
victims, particularly Bottom who is bottomless or without any bottom, who is
turned into an ass, meaning a donkey, but also a synonym of bottom, to satisfy
Oberon’s revenge on Titania who has estranged him from her bed because she
refuses to yield a young infant or child she has recuperated from some Indian
queen, hence in Shakespeare’s time, a child that would be assumed to be a gypsy
child. The six tradesmen are foreigners or strangers in the forest, but the
infant who is at stake between Oberon and Titania is a real foreigner both in
fairyland and in Athens,
in human land.
But in Shakespeare’s time fairies
and fairyland would have been seen, understood and even by some resented as
some strange and foreign underworld not to be mentioned. This dimension
disappears in modern times and Benjamin Britten and his partner Peter Pears
(who sang the part of Lysander, one of the two young men lost in the forest)
play on this fairyland as an estrangement for the audience and the last scene
brings the audience back to earth with yet another estrangement with the play
in the play that brings on the stage a lion, talking mind you, the moon, also
talking and a wall that has a lot to say. Estrangement inside the bringing back
of the audience from a long and previous estrangement of another sort, more
magical. The whole play works because of these dimensions and the opera here
amplifies this aspect by cutting off the opening part in the Duke’s palace in Athens.
In other words, a good libretto
for a modern opera that can be read in many different ways.
Dr Jacques COULARDEAU
# posted by Dr. Jacques COULARDEAU @ 1:17 PM
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Tuesday, September 27, 2016
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Coulardeau & Kévin Thorez at Youtube (8B)
L'Apocalypse
selon Saint Jean
Aria de la pureté de la
Jérusalem messianique
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L'Apocalypse
selon Saint Jean
- L'Apocalypse
selon Saint Jean - extrait officiel
5:02
- Pureté de
la Jérusalem messianique ( L'Apocalypse selon Saint-Jean) 3:12
- Apocalypse
selon Saint Jean (extrait 1ère partie) 0:53
- Apocalypse
selon Saint Jean (extrait 2ème partie) 1:02
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selon Saint Jean (extrait 3ème partie) 0:59
# posted by Dr. Jacques COULARDEAU @ 1:48 PM
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# posted by Dr. Jacques COULARDEAU @ 1:06 PM
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