Wednesday, December 17, 2025
Des clowns aux Vampires il n'y a qu'une mort qui les rassemble
LES HAUTS DE FRANCE ET LE
MARXISME
La mort des uns et la survie des autres dictent le
rythme de nos lendemains qui sont loin de tous vouloir chanter, et le rêve du bonheur
demain est comme celui des coiffeurs qui rasent gratis. Cela n’est vrai que
chez les farfelus, les hirsutes, les tout velus de toutes sortes qui vivent
dans les pilosités comme pas mal de bestioles à quatre pattes.
Il me semble toujours étrange que l’on puisse donner les noms de nos morts aux rues,
places et avenues de nos villes ou de nos campagnes comme si les trépassés
étaient capables de nous indiquer le chemin par lequel nous devons passer pour
arriver là où nous voulons arriver, et c’est toujours tôt ou tard la même chose :
se déplacer du lit au fauteuil et du fauteuil à l’urinoir. Tout sauf une chaise
roulante qui n’est qu’une brouette à quatre roues. Je ne serai même pas dans
l’inconfort si on en revenait à une charrette à bras.
C’est dans cet état d’esprit que l’on me demanda
d’écrire un article nécrologique pour le philosophe Jacques Milhau qui avait quitté
sa place de garde dans notre société mal gérée.
J’ai choisi de ne parler que de la période où je
l’ai connu, 1976-1995, de centrer cette période sur mon travail culturel
d’écriture et de diffusion des écrits du monde écrivant, et donc de
pratiquement que des combats dans ce qui était alors le Nord Pas de Calais,
autour de la création menés par le Syndicat National des Auteurs et- des
Compositeurs, à l’époque encore membre de la CGT. Les choses ont bien changé,
mais en ces temps anciens nous avons su sauver quelques meubles de style qui
serviront à des générations futures dans des musées du mobilier des temps
sombres de l’après-de-Gaulle, ou dans quelques bâtiments où ils continueront de
se décomposer pour finir dans un siècle ou deux en poussière ligneuse.
Le reste
n’est plus qu’un échange d’informations et de données. Notre monde a su
survivre aux crises et s’apprête à découvrir un jour que l’histoire est une
suite continue de données et que les contradictions sont comme les explosions
du bientôt disparu moteur à explosion, et bon débarras. Alors nous commencerons
à comprendre que la vie n’est vie que si elle compromet la mort toujours
présente par le principe du changement toujours nécessaire. Philosophie
bouddhiste incontournable.
Academia.edu Comment
Jacques Coulardeau uploaded a paper
Il
n'est de philosophie que dans le cambouis d'un moteur à explosion et la famine
d'amour des peuples rejetés
LES HAUTS DE FRANCE ET LE MARXISME
2025 • Éditions La Dondaine, Medium.com
7 Pages
History, * Philosophy, * Poetry, * Puppets, * Clowns







