Dr Jacques COULARDEAU

 

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Emotional, strong, even powerful, and yet intellectually perilous science fiction. Imagine you can extract from a brain (if it is only the brain and not the muscles and the bones too) what makes someone that very particular someone, hence their “mental” essence, and then you can keep it digitalized on a hard disk of some sort in the cloud if you want. Imagine you can transfer this digitalized mental essence to another body and this other body becomes the new vessel of the digitalized mental essence of the first individual.

 

First of all, it is impossible to do this as of today and probably for quite some time still. Second, it is unethical to use the body or a brain-dead person as a vessel to contain the mental essence of some other body plain dead at the time of the shift. How can you get the consent of the one or the other? Impossible in the film since the first person is dead, and the second person is brain-dead. Neither can say yes or no. Why not transfer that mental essence of this dead person number one into a chimpanzee, so that his mummy can play with it as a family pet? No problem of consent or disagreement. Animals have not reached the age of reason and cannot say yes or no to anything imposed onto them in labs or nature. Why not endow dogs with a – Christian of course – soul?

 

The worst part is that the doctor or scientist who does this transfer is the fact she is the mother of the first individual who just died, and she tries to keep her son alive in another body. That is egocentric, selfish, immoral, and what’s more sexist since it is the mother, hence a woman, who wants to commit this crime against science. It can only work in the film because of the virtual situation created by hypnosis and manipulated by Virtual Reality. Add some Artificial Intelligence and you will have the perfect suicidal solution to the overcrowding of the planet. All the guinea pigs will become killers or self-killers because they will never be able to accept the schizophrenia of their double reality and the alienation of both personalities forced to live together. Who could be that criminal in their minds to imagine such torture imposed on human beings?

 

Death is death, and it is a great chance for humanity that we are not eternal. Imagine the overpopulation we would have if Neolithic people had been able to survive till today. In fact, today’s world would never have been reached because humanity would have self-destroyed itself along the way.

 

Dr. Jacques COULARDEAU

 

VERSION FRANÇAISE

 

Une science-fiction émotionnelle, forte, voire puissante, et pourtant intellectuellement périlleuse. Imaginez que vous puissiez extraire d'un cerveau (s'il ne s'agit que du cerveau et non des muscles et des os) ce qui rend quelqu'un unique, donc son essence « mentale », et que vous puissiez ensuite la conserver numérisée sur un disque dur de quelque sorte que ce soit ou dans le nuage cosmique informatique si vous le souhaitez. Imaginez que vous puissiez transférer cette essence mentale numérisée dans un autre corps et que cet autre corps devienne le nouveau godet, coupe ou hanap, en un mot le vulgaire récipient de l'essence mentale numérisée du premier individu.

 

Tout d’abord, cela est impossible à l’heure actuelle et probablement encore pour longtemps. Deuxièmement, c’est contraire à l'éthique d'utiliser le corps ou une personne en état de mort cérébrale comme récipient pour contenir l'essence mentale d'un autre corps tout simplement mort au moment du changement. Comment obtenir le consentement de l’un ou de l’autre ? Impossible dans le film puisque la première personne est morte, et la deuxième personne est en mort cérébrale. Aucun des deux ne peut dire oui ou non. Pourquoi ne pas transférer l’essence mentale de ce mort numéro un dans un chimpanzé, afin que sa maman puisse jouer avec lui comme avec un animal de compagnie ? Aucun problème de consentement ou de désaccord. Les animaux n’ont pas atteint l’âge de raison et ne peuvent dire oui ou non à tout ce qui leur est imposé dans les laboratoires ou dans la nature. Il ne manquerait plus que les chiens aient une âme, naturellement chrétienne, cela va de soi.

 

Le pire, c'est que la doctoresse ou la scientifique qui effectue ce transfert est la mère du premier individu qui vient de mourir et qu'elle essaie de garder son fils en vie dans un autre corps. C’est égocentrique, égoïste, immoral et qui plus est sexiste puisque c’est la mère, donc une femme, qui veut commettre ce crime contre la science. Cela ne peut fonctionner dans le film qu’en raison de la situation virtuelle créée par l’hypnose et manipulée par la Réalité Virtuelle. Ajoutez un peu d’Intelligence Artificielle et vous obtiendrez la solution suicidaire parfaite à la surpopulation de la planète. Tous les cobayes deviendront des tueurs ou des auto-tueurs car ils ne pourront jamais accepter la schizophrénie de leur double réalité et l'aliénation des deux personnalités contraintes de vivre ensemble. Qui est à ce point mentalement criminel pour imaginer une telle torture à imposer à des êtres humains.

 

La mort est la mort, et c'est une grande chance pour l'humanité que nous ne soyons pas éternels. Imaginez la surpopulation que nous aurions si les peuples du Néolithique avaient pu survivre jusqu’à aujourd’hui. En fait, le monde d’aujourd’hui n’aurait jamais été atteint parce que l’humanité se serait auto-détruite en cours de route.

 

Dr Jacques COULARDEAU