Sunday, November 21, 2021
Que la honte change de camp !
Le harcèlement est un comportement qui révèle la profonde instabilité chez le harceleur, une instabilité avec une dimension sexuelle forte, pour les garçons dimension anti-homosexuelle forte, sa peur d'être gay et le besoin de se rassurer par une violence sur une victime de même sexe vue et traitée comme faible. C'est la même insécurité que l'on trouve à la base de la personalité des violeurs: se rassurer dans sa position de dominance en harcelan ou violentant ou simplement violant l'autre: harcèlement, violence sexuelle et violence conjugale ou à l'intérieur d'une fratrie, d'une famille, parents compris, et cela inclut le viol de toutes sortes possibles, absolument même combat. Il est iondeispensable de repérer et de soutenir les harcelés, mais il est aussi indispensable de mettre en traitement adéquat les harceleurs avant qu'ils ne passent à des actes ou ne causent des conséquences irréversibles. Le harceleur n'est pas un ennemi de la société mais un individu perturbé d'une façon ou d'une autre et qui risque d'avoir subi lui-même une situation traumatisante. (On peut repérer les enfants battus facilement par quelques symptomes ou réactions dans la relation surtout de contact y compris simplement social entre le professeur et l'élève, mais cela pose allors un autre problème: celui des transferts des élèves vers les professeurs ou professeures.) La logique du côté des filles doit être étudiée de la mêrme façon: soutien aux harcelées et repérage/dépistage et traitement des harceleuses. Le vrai problème est du côté du harceleur, et le plus difficile est d'obtenir du harcelé ou de la harcelée l'identité du harceleur ou de la harceleuse. Et en plus cela peut fonctionner en bandes (sens ambigu pour les garçons bien sûr car le plaisir du harcelement pour le harceleur a aussi une dimension sexuelle). Notons que les phénomènes de viols dans des opérations militaires sont exactement du même acabit.
# posted by Dr. Jacques COULARDEAU @ 12:50 AM 
