ÇA URGE COSMIQUE
L’UNIVERS BRÛLE
Contre la montée de l’esclavage
internautique il n’y a qu’une solution, l’imagination.
Contre l’émergence de la soumission à la
fascination onirique et mélodramatique des enfers sociaux il n’y a qu’une fuite
libératrice dans les bas-fonds mielleusement bouseux du délire.
Contre la montée des eaux il n’y a qu’une
seule façon de ne pas finir noyés, et c’est d’apprendre à nager comme des
requins et à dévorer les amateurs qui veulent juste barboter notre fric et flotter
au-dessus de la mêlée.
Contre les brutes harcelantes qui pensent
avec leurs hormones prenez le taureau par les cornes et enfilez-le par devant
par derrière à l’endroit à l’envers et dites-vous bien qu’il en restera
toujours un morceau pour le chien.
Ne vous en laissez pas conter de toutes les
couleurs, jaune, rouge, noir, bleu marine, ou même vert, car en fait
l’important est de n’avoir que l’amour de la peur du supplice et l’adoration de
la frayeur de la croix.
Plus tu as froid dans le dos, plus tu souilles
tes couches-culottes, plus tu as d’avenir dans ce monde : il n’y a pas de
plaisir qui ne soit un peu foireux, à l’empoigne autant qu’à la levée des
corps.
Il y a tellement de feu dans les mots et de
fiel dans les points-virgules que ces histoires risquent de voue surprendre un
peu et de vous titiller là où ça vous gratouille, mais que c’est bon de se
grapiller un peu de jouissance dans la glu mesmérisante de l’horreur
maravoûtante.
Alors prenez la route et allez-y
franchement.
Au plaisir de vous voir écouter et de vous
entendre grogner avec la bête.
Jacques COULARDEAU
# posted by Dr. Jacques COULARDEAU @ 10:18 AM