Saturday, October 05, 2019

 

Better live in angst than die in fear



L’UNIVERS BRÛLE

 

Contre la montée de l’esclavage internautique il n’y a qu’une solution, l’imagination.
Contre l’émergence de la soumission à la fascination onirique et mélodramatique des enfers sociaux il n’y a qu’une fuite libératrice dans les bas-fonds mielleusement bouseux du délire.
Contre la montée des eaux il n’y a qu’une seule façon de ne pas finir noyés, et c’est d’apprendre à nager comme des requins et à dévorer les amateurs qui veulent juste barboter notre fric et flotter au-dessus de la mêlée.
Contre les brutes harcelantes qui pensent avec leurs hormones prenez le taureau par les cornes et enfilez-le par devant par derrière à l’endroit à l’envers et dites-vous bien qu’il en restera toujours un morceau pour le chien.
Ne vous en laissez pas conter de toutes les couleurs, jaune, rouge, noir, bleu marine, ou même vert, car en fait l’important est de n’avoir que l’amour de la peur du supplice et l’adoration de la frayeur de la croix.
Plus tu as froid dans le dos, plus tu souilles tes couches-culottes, plus tu as d’avenir dans ce monde : il n’y a pas de plaisir qui ne soit un peu foireux, à l’empoigne autant qu’à la levée des corps.
Il y a tellement de feu dans les mots et de fiel dans les points-virgules que ces histoires risquent de voue surprendre un peu et de vous titiller là où ça vous gratouille, mais que c’est bon de se grapiller un peu de jouissance dans la glu mesmérisante de l’horreur maravoûtante.
Alors prenez la route et allez-y franchement.
Au plaisir de vous voir écouter et de vous entendre grogner avec la bête.
Jacques COULARDEAU




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