Tuesday, March 26, 2019
Et il passe des savons de luxe!
Notre acteur, auteur, metteur en scène et bien d'autres choses, a peur du public. Il a le trac qu'un tract sorte un jour et le suive à la trace pour le traquer et le détraquer, abracadatrac, et il deviendrait la proie de je ne sais quel détracteur.
Alors il se fait prier comme un jeune premier qui ne sait que faire de ses quatre petites lumières qui lui brillent dans les yeux. Et il ne sait pas qu'il faut alors fermer les yeux, regarder ce feu d'artifice mental et laisser la caravane passer et les chiens aboyer, car le monde est un véritable enfer canin. Si j'avais encore faim je me ferais caninovore. Mais il y a longtemps que j'ai perdu le goût de la viande faisandée, avariée, pourrie.
Je vais donc faire un peu de bruit pour le réveiller de son sommeil somnolent de fin d'après-midi et lui rappeler qu'on n'a pas tous les jours cent ans et qu'il faut préparer ce jour avec toute l'énergie que l'on a accumulée, brulée et ingurgitée depuis que l'on a pris la route à même pas vingt ans.
J'ai besoin de votre complicité. Vous tous qui le connaissez, bien ou pas si bien que cela, mais un peu suffit. Envoyez-lui un email pour lui demander de publier tout ce qu'il a dans ses tiroirs si vous avez son adresse email, ou bien envoyez vos messages à la mienne, <editionsladondaine1981@orange.fr>, et je les lui ferai parvenir. Un auteur n'existe que quand sa logorrhée et son imaginaire dévergondé atteint d'une façon ou d'une autre le public qui attend la bonne nouvelle.
Merci d'avance pour ce service et en attendant appréciez les pages que j'ai pris en otage dans ce document.