Copyright, Droits d'auteur, SNAC
Abstract:
Le droit d'auteur est ossifié en France et là où il est utilisé.
Il empêche toute évolution dans le monde de l'innovation ouverte, des formes
nouvelles de création et des média nouveaux de circulation des oeuvres. D'autre
part en France il refuse frigidement les autorats qui ne sont pas littéraires,
poétiques, dramatiques, en un mot artistiques. On a même vu en 2018 le Festival
de Cannes refuser un film d'un grand du cinéma américain car ce film a été
produit par Netflix et pour une diffusion dite virtuelle ou de "vidéo à la
demande", voire de streaming. La preuve n'est-elle point là que ce n'est
pas un film mais une vulgaire vidéo. Jean Luc Godard se retourne dans sa tombe
et ricane savamment à ces énarques bureaucrates de l'autorat digne de ce nom,
c'est à dire du ghetto littéraire et artistique sur média matériels réels. A
bas le virtuel, l'intelligence artificielle, le numérique de tous les instants.
Vivent à jamais et pour toujours le telephone fixe, la machine à écrire
(Apollinaire aimait tant les sténodactylographes), le Solex à condition de ne
pas fumer la pipe et autres inventions d'avant que l'on lance en pleine figure
l'ordinateur qui a perdu le monde de vue au profit d'un code machine à deux
lettres. Et donc finissons à la française avec une chanson.
"Allons enfants de l'Internet
La nuit machine est arrivée."
Le téléphone dit smart de tous ces bureaucrates se met à sonner dans toutes les
poches et on se croirait à la fin de Lawnmower Man 2, dont toute paternité a
été niée par Stephen King devant les tribunaux. L'ennui c'est qu'ils
l'emportent avec eux, ce smart phone, même quand ils vont se laver les pieds
dans la salle de bain.
Research Interests:
# posted by Dr. Jacques COULARDEAU @ 10:49 AM