JACQIES GIRARD –
HOMMES ET BFEMMES CÉLÈBRES ET REMARQUABLES D’AUVERGNE, DU BOURBONNAIS ET DU
VELAY – EDITIONS DE LA MONTMARIE – 2005
Un livre fascinant par sa taille et le fait que ce soit le travail d’un seul
homme, le travail d’une vie qui a été remplie par des petites fiches. C’est
bien sûr un outil fabuleux, même s’il est un peu dur de s’y retrouver dans le
listing alphabétique qui ne l’est pas entièrement.
Je ne dirai que ce que je peux dire.
Il n’y a pas eu deux AGNE III Baron d’Olliergues. Le second est bien sûr
Agne IV, celui qui a fait construire le pont roman, qui a fait agrandir la
chapelle castrale pour accueillir ses treize enfants survivants et leur
personnel, mais surtout, surtout celui qui a épousé par dérogation papale sa cousine Anne de Turenne qui a
apporté dans la famille des La Tour d’Auvergne Baron d’Olliergues le titre de
Vicomte de Turenne. On peut imaginer sans se tromper que la Sainte Anne Trinitaire
déposée quelque part dans le château, restaurée sous les soins du Maire Lucien Drouot
dans les années 1970, et qui vaut une . . . grosse . . . fortune aujourd’hui, a
été commandée et reçue en hommage à Anne de Beaufort, marié La Tour d’Auvergne,
Baronne d’Olliergues et Vicomtesse de Turenne.
Dommage qu’il ne soit pas plus explicite sur Henri de Turenne, Baron d’Olliergues
et Vicomte de Turenne, branche mineure ou pas de la famille des La Tour d’Auvergne,
il n’en a pas moins été enterré dans la Basilique Saint Denis, sépulture des
rois de France parce que depuis le Moyen Âge les armes de la ville d’Olliergues
portent un bandeau rouge de bâtardise royale et donc Henri de Turenne avait du
sang royal, comme le Prince de Condé à côté duquel il fut enterré et Bossuet
justement mentionna en parallèle Henri de Turenne dans l’oraison funèbre du
Prince de Condé. Il aurait même pu résoudre le problème de quel roi de France et
quelle baronne d’Olliergues ont convolé dans une nuit de bienvenue lors d’une
visite dans ces temps reculés où l’hospitalité féodale n’était pas un vain mot.
Cela a bien changé dans nos temps de République et de couples non mariés.
Il aurait pu alors s’alourdir sur le sort de ses os qui furent pillés à la
révolution, dont les dents ont été vendues une à une par le gardien de la basilique,
dont les restes osseux ont été récupérés par Bonaparte et déposées dans un
jardin aux plantes quelconque de Paris pour plus tard être transférés aux
Invalides par Napoléon.
Cela lui aurait permis de s’étonner que la ville d’Olliergues n’ait pas
encore donner le nom d’un des plus célèbres barons de la ville à une rue ou un
bâtiment public quelconque, comme la bibliothèque municipale qui n’a pas de
nom.
Mais ce livre reste un livre de référence.
Dr Jacques COULARDEAU
# posted by Dr. Jacques COULARDEAU @ 1:46 PM