Wednesday, February 05, 2025
LYNCHING IN AMERICA, DON’T FORGET THIS HUMAN DISASTER
THE WILLIE LYNCH LETTER AND THE MAKING OF
A SLAVE – AFRICAN TREE PRESS, LONG ISLAND CITY, NY
This book is not
extremely important in its content measured by the number of pages. But it is
capital though in its historical role and value. Willie Lynch is the one who
came from some English-speaking West Indies to Virginia in 1712 and told,
actually taught, the local planters how to traumatize Black slaves into
becoming submissive slaves. The technique is simple and horrible: Frighten them
s**tless, rip a few apart after tarring them with hot tar, feathering them with
chicken feathers and setting them on fire with simple matches, and then let two
horses be tied each one, to one leg, and let them be whipped into running in
opposite directions. The black rebellious individual, still not yet a slave who
will never be a submissive slave, is torn apart like a chicken wishbone. One
should be enough… at least for a while. And it is uneconomical to rip apart too
many of them.
That Willie
Lynch willed his name to the lynching practice. He is a famous person indeed,
and his fame will still last some more centuries.
Apart from that,
the book is a good example of the treatment that lasted from 1619 till January
1865 and the passing of the thirteenth amendment. That’s a very long time and
that kind of trauma is bound to survive the abolition of slavery for a long
time, especially since it will take another full century to finally give the
descendants of the Black slaves the right to vote and full protection of the
law in 1964-65, and yet the fourteenth amendment gave them the full protection
of the law and the fifteenth amendment gave them the right to vote just after
the Civil War.
Some practices
are die-hard habits with the exploiters of other human beings reduced to
chattel.
At least you
will understand what Post Traumatic Slavery Disorder or Syndrome is and you
might realize that full healing is still not quite reached for some of these
descendants of the slaves. By the way, this Post Traumatic Slavery Disorder, or
Syndrome, is the absolute proof that behavior is transmitted from parents to
children, from social environment to children. Those who negate that fact in
the name of freedom and because Skinner made it a hateful segregationist
principle, are wrong, be they called Noam Chomsky, Jeff Hawkins, or Ray
Kurzweil. When we understand that PTSlaveryD/S we can then look for a cure and
bring these descendants finally back into our society and out of the pale of
their history without burning their heritage.
Behavior is not
the sole result of mentally free “intelligent” choices. Still, it is alas,
three times alas, the result of die-hard habits transmitted from one generation
to the next, not genetically but educationally, ideologically, religiously,
etc.
VERSION FRANÇAISE
Ce livre n’est pas extrêmement important par son contenu, mesuré par le
nombre de pages. Mais il est capital par son rôle historique et sa valeur.
Willie Lynch est celui qui est venu des Antilles anglophones en Virginie en
1712 et a dit, en fait enseigné, aux planteurs locaux comment traumatiser les
esclaves noirs pour les rendre soumis. La technique est simple et horrible :
les effrayer jusqu’au bord fe la mort, en déchiqueter quelques-uns après les
avoir enduits de goudron chaud, les couvrir de plumes de poulet et les
incendier avec de simples allumettes, puis faire que les deux chevaux attachés
chacun à une jambe et les fouetter pour qu’ils courent dans deux directions
opposées. L’individu noir rebelle, qui n’est pas encore un esclave et ne sera
jamais un esclave soumis, est déchiqueté comme un os de poulet. Un seul devrait
suffire… au moins pour un temps. Et il n’est pas rentable d’en déchiqueter
trop.
Ce Willie Lynch a légué son nom à la pratique du lynchage. C'est une
personne célèbre en effet, et sa renommée durera encore quelques siècles.
En dehors de cela, le livre est un bon exemple du traitement qui a duré de
1619 jusqu’en janvier 1865 et l’adoption du treizième amendement. C’est une
très longue période et ce genre de traumatisme est voué à survivre longtemps à
l’abolition de l’esclavage, d’autant plus qu’il faudra encore un siècle pour
enfin donner aux descendants des esclaves noirs le droit de vote et la pleine
protection de la loi en 1964-65, et pourtant le quatorzième amendement leur a
donné la pleine protection de la loi et le quinzième amendement leur a donné le
droit de vote juste après la guerre civile.
Certaines pratiques sont des habitudes tenaces, comme pour les exploiteurs
d’autres êtres humains réduits à l’état de biens meubles.
Au moins, vous comprendrez ce qu’est le syndrome ou trouble
post-traumatique de l’esclavage et vous vous rendrez peut-être compte que la
guérison complète n’est pas encore tout à fait atteinte pour certains de ces
descendants d’esclaves. D’ailleurs, ce syndrome ou trouble post-traumatique de
l’esclavage est la preuve absolue que le comportement se transmet des parents
aux enfants, de l’environnement social aux enfants. Ceux qui nient ce fait au
nom de la liberté et parce que Skinner en a fait un principe ségrégationniste
haineux, ont tort, qu’ils s’appellent Noam Chomsky, Jeff Hawkins ou Ray
Kurzweil. Lorsque nous comprenons le PTSlaveryD/S nous pouvons alors chercher
un remède et ramener enfin ces descendants dans notre société et hors de l’enclos
de leur histoire sans brûler leur héritage.
Le comportement n’est pas le seul résultat de choix « intelligents »
mentalement libres. Pourtant, il est hélas, trois fois hélas, le résultat
d’habitudes tenaces transmises d’une génération à l’autre, non pas
génétiquement mais éducativement, idéologiquement, religieusement, etc.
Dr Jacques COULARDEAU