Sunday, May 29, 2016

 

Et si l'amour était universellement humain?

EMMANUEL ROBILLARD – JOURNAL DE TANJOMOHA – 2016

Comme pour tout livre qui traverse votre route et que l’on veut d’une façon ou d’une autre honorer d’une réflexion, tout ce qui importe est de trouver le bon incipit. Alors retentit cette phrase incontournable : « On ne te demande pas si tu en es capable, on te demande de le faire. » Et le piège se referme sur l’angoisse de ne pas savoir, sur la peur de mal faire, sur la frayeur de blesser, d’échouer non pour soi mais pour l’autre, sur l’envie folle d’aimer au point d’inspirer à l’autre l’énergie de réaliser son propre rêve car ce qui est important dans la vie réelle c’est de savoir transformer nos rêves en réalité et nos envies ne sont des rêves que s’ils sont utiles aux autres et que nous cultivons cette utilité, certains diront moqueurs utilitarisme..


Mais cet incipit ne mène pas très loin car c’est le simple principe premier de la vie, l’instinct de survie. Le lion qui devant un éléphant qu’il ne peut pas fuir, va attaquer cette bête énorme avec une possibilité minime de gagner, donc de survivre, et il n’hésite même pas. Ne pouvant fuir, il attaque plutôt que d’être attaqué ou avant d’être attaqué. Il ne se demande pas s’il en est capable. Il le fait. Les gens pris au piège d’un incendie dans un immeuble de plusieurs étages et qui sautent par les fenêtres pour rencontrer une mort certaine ont le même réflexe, mais cela leur permet d’échapper à la mort par le feu, et fous nous serions de les considérer comme étant fous. Leur instinct de survie leur ordonne de faire cela, même si cela les mène à une autre mort certaine qu’ils ne pourront pas fuir. Le Père Emmanuel le sait parfaitement, qui est un adepte d’Indiana Jones, ce qui est mieux que Mad Max, et pourtant la même trajectoire de l’aventure qui conquiert le monde, l’autre – et trop souvent l’aliène.


Alors on recherche un autre incipit car la vérité est dans la quête et non la conquête. « Une certaine pensée, trop occidentale, veut nous faire croire que nous dominons la vie. Elle s’en rit ! Les théoriciens de cette pensée désincarnée n’ont probablement jamais vécu en Afrique. » Là, oui, nous avons une route immense devant nous. Quiconque a vécu en Afrique ou dans tout autre pays qu’on appelait autrefois sous-développé et qu’on appelle aujourd’hui en développement et parfois émergent, sait ce dont parle Emmanuel Gobillard. Je regretterai qu’il n’ait pas donné plus de vécu existentiel à son discours.


La seule aide que l’on puisse apporter à quelque personne souffrant d’un mal ou d’un autre c’est de rendre cette personne autonome face à sa souffrance, de l’amener à l’assumer et à en faire un moteur de son action salvatrice pour lui-même et pour les autres. L’adolescent un peu Asperger et que le système scolaire déclare caractériel – un mal anti-pédagogique encore fort commun chez de nombreux enseignants – ne peut répondre à cette classification insolente et insultante, ségrégationniste de toute façon, qu’en transformant son syndrome d’Asperger en vrai savant fou, ou simplement en savant, sachant qu’il aura quelques difficultés à communiquer sauf en logorrhée intarissable, et l’aide que l’on peut apporter à ce syndrome hautement positif mais perturbateur pour les partisans du ronron routinier du maître d’école à la férule absolue du savoir que lui seul est sensé détenir, c’est de l’encourager à chercher, à découvrir, à développer des savoirs nouveaux qui seront utiles aux autres.


La seule aide que l’on puisse apporter aux jeunes d’une paroisse africaine qui veulent aider au développement de leur communauté, c’est de trouver des outils et un espace de terre cultivable, près d’un ruisseau qui donnera l’eau nécessaire, puis de les aider à trouver des semences auprès d’une mission diplomatique occidentale qui a une branche de développement agricole, puis de les aider, bèche à la main, à retourner la terre, a creuser la fosse à compost, puis à semer et à arroser ces graines. C’est dans sa sueur que l’occidental qu’on appelle un « mondele » en lingala saura qu’il a trouvé la vie et qu’il aide les Africains avec lesquels il travaille. Mais surtout qu’il ne croit pas, cet occidental, que le monde le laissera faire sans répugnance ou hostilité. Il y aura toujours quelqu’un qui aura le pouvoir d’entraver le travail d’aide à l’autonomisation des personnes dépendantes. Et quand il ira avec trois Africains jusqu’à la mission occidentale pour récupérer les graines promises et qu’ayant oublié de prendre de l’eau ils s’arrêteront auprès d’une autre mission diplomatique il ne devra pas s’étonner qu’on lui présente un verre pour lui et un seul verre pour les trois Africains. Et il aura le droit de s’étonner qu’après coup Pierre Ngeyitala explique que c’est tout à fait normal. L’aliénation est souvent acceptée comme un moindre mal, dans ce cas le refus de donner de l’eau aux Africains, par exemple.


.Cette pensée désincarnée dont Emmanuel Gobillard parle est la vanité de gens qui n’ont jamais mis les mains dans n’importe quel cambouis, de croire qu’ils ont le pouvoir de faire, défaire et refaire le monde, comme s’ils contrôlaient la vie. « La vie s’en rit ! » La vanité suprême de l’homme est dans cette fiction absurde que la philosophie occidentale a produite de Platon à nos jours que c’est l’homme qui fait l’histoire alors que c’est la vie, et que cette vie est cosmique, et que l’homme dans tout cela n’est pas grand-chose même s’il a la liberté du choix de ses actions et qu’il est capable de transformer son environnement et de produire les moyens de sa survie au lieu de devoir calculer sa survie en fonction des seuls moyens naturellement disponibles. Merci Darwin. Et c’est là qu’Emmanuel Gobillard est iconoclaste en affirmant que la création n’est pas parfaite et que c’est à l’homme, à la collectivité des hommes, de la rendre meilleure, de la parfaire par la seule chose qu’ils puissent faire : améliorer leurs êtres et leurs relations humaines pour corriger les maux et les fautes qu’ils commettent ou subissent tous les jours. C’est ce combat permanent contre soi-même pour le bien qui transforme la société humaine et qui rend la création, le cosmos meilleur, même si la tentation est forte de faire le mal plutôt que le bien, de créer des armes et de faire la guerre plutôt que de cultiver nos jardins et de satisfaire les besoins des hommes.


Même si elle se rit de votre vanité la vie est pourtant toujours de notre côté. La guerre risque d’être un mal éternel, un mal nécessaire pour combattre le mal guerrier qui menace l’humanité, même si la guerre par principe est condamnable. Mais comment comprendre les forces qui mènent au mal et comment résoudre les causes mêmes de ce mal ? L’amour est une bonne et grande chose mais elle ne sera suffisante que si l’on se demande pourquoi la troisième religion issue directement de la Genèse, de Moïse et d’Abraham s’oppose en ennemi qui se veut chez certains irréconciliable avec la première religion issue de ces mêmes prémisses et s’oppose en ange purificateur contre la civilisation pour l’essentiel – encore, mais pas pour longtemps – occidentale issue des deux premières religions issues de ces mêmes prémisses. L’amour est-il une solution quand on sait que tout tourne autour des deux fils d’Abraham, le premier fils avec l’esclave de son épouse que son épouse lui a donnée, puis le second fils avec son épouse légitime pourtant considérée jusqu’alors comme stérile. Pourquoi le premier fils et sa mère dite arabe sont-ils chassés à la demande de l’épouse légitime ? Même si d’un côté comme de l’autre Dieu bannit le sacrifice humain et en particulier d’enfants en ordonnant le sacrifice d’un fils comme de l’autre, d’un côté comme de l’autre de la ligne séparatrice de la ségrégation ethnique, et cependant prévenant ce sacrifice au dernier moment par une substitution animale.


C’est là que je trouve dans ce livre une autre dimension qui dépasse la matrice religieuse même d’Emmanuel Gobillard et atteint l’universalité en retrouvant une autre dimension religieuse non issue du creuset biblique.


C’est en partant des quarante jours de Jésus passés au désert à confronter, dompter et dominer ses propres pulsions tentatrices allumées en lui par Satan, que certains appelleront son inconscient, qu’il pose les trois grandes tentations des prêtres catholiques : « l’ambition ecclésiastique, l’acédie ou paresse spirituelle et le désespoir. » Il parle ici et là de méditation mais surtout beaucoup de prière avec Dieu lui-même qui ne peut se faire que dans la solitude à la fois de l’isolement, de la retraite, de la nuit et du célibat. Cette vision est pessimiste et pourtant ouvre la porte à la seule voie de rédemption de l’homme face à l’impossible survie seul face au cosmos qui broie tout sur son passage et par son fonctionnement intérieur. Seul, l’homme n’est rien. L’homme n’est que dans deux dimensions que seuls les hominines (lexique du CNRS, le genre Homo + Australopithèques) ont su développer. Les hominidés (définition anglo-saxonne, tous les homonides et hominoïdes jusqu’au hominines exclus) sont totalement soumis à la sélection naturelle de Darwin, alors que les hominines ont été des migrateurs dès qu’ils ont appris à courir sur deux pieds et donc à rechercher au loin les ressources de survie qu’ils ne trouvaient pas en quantité suffisante sur place pour des groupes en augmentation démographique : plutôt que de sacrifier les enfants en surnombre, ils sont partis au loin, à l’intérieur de l’Afrique d’abord puis en dehors de l’Afrique avec Homo Faber qui a donné naissance à trois espèces humaines – au moins ? – en trois lieux différents : les Néanderthals, les Dénisovans et les Homo Sapiens, respectivement au Moyen Orient, en Mongolie-Asie-Centrale-Sibérie et en Afrique.


Ces deux dimensions sont, d’une part, la mise en commun des ressources et des moyens dans le cadre d’une socialisation indispensable dès la nécessité d’une division du travail imposée par la naissance de petits qui ne peuvent être autonomes qu’après deux ou trois ans au moins de dépendance, et cela n’a rien à voir avec l’attachement des petits singes avec leurs mères, un attachement qui n’est de dépendance que pendant très peu de temps, tout comme l’attachement des petits d’une vache n’est que très marginalement dépendant car le veau ou la velle apprennent à se nourrir d’autre chose que du lait de leurs mères très vite, sans parler de l’autonomie de mouvement et de marche. Et ce livre est entièrement nourri de diverses socialisations : aide à la vie quotidienne, aide à l’agriculture autonomisante, aide à l’acquisition du savoir par la transmission du questionnement et de la curiosité sans lesquels il n’y a pas de recherche du dit savoir. Le savant fou ne transmet pas LE savoir sacro-saint et unique mais l’envie de découvrir le savoir multiple que seule l’expérience de la vie peut justifier et motiver. Et cela n’est possible que par l’outil linguistique développé par les hominines et par le saut qualitatif des langues tri-articulées d’Homo Sapiens : Emmanuel Gobillard explique discrètement, trop discrètement, comment la langue malgache fut d’abord un frein puis un moyen de communication. Il serait temps que les illuminés logorrhéiques, idéalistes (et parfois ségrégationnistes) de la Nuit Debout quittent la Place de la République (ceux-ci n’ont pas vraiment besoin de travailler pour se payer un costard de marque même en jean) pour aller se salir les mains et se durcir la peau dans le vrai travail avec ceux qui souffrent et dont ils veulent refaire la vie en leur apportant le bonheur dans un emballage prédigéré comme si on pouvait imposer le bonheur aux gens, comme si le bonheur n’était pas quelque chose qui ne peut venir que de la deuxième dimension humaine si présente et prégnante dans ce livre : la méditation et la prière seul à seul avec soi-même et avec Dieu.


Cette méditation, deuxième dimension de la réflexion d’Emmanuel Gobillard la plupart du temps appelée prière, est le principe fondamental du Bouddhisme, méditation qui se fonde sur une vie quotidienne de service, de pauvreté et d’humilité et qui est la recherche en soi et dans la relation mentale entretenue avec le monde de la force qui va purifier ce qu’ils appellent « mana » ou « cita », qui correspondent au mot anglais « mind » et qui sont fort parallèles, bien que pas totalement identiques, puisque les Bouddhistes ne croient pas en Dieu, à notre « esprit » et pour les plus Chrétiens à notre « âme ». Cette dimension mentale est parfois, surtout au début, un peu froide mais elle se réchauffe quand il compare l’amour de Dieu et l’amour chrétien à un feu, un brasier, de la même nature que l’enfer, le feu de l’enfer étant un feu qui nous détruit alors que le brasier de l’amour divin est un feu dans lequel nous entrons en communion et en symbiose. Celui qui refuse l’amour sera brûlé par l’amour de Dieu et ce sera son enfer. Celui qui accepte et pratique l’amour sera en phase avec l’amour chrétien et pourra entrer en osmose avec lui. Et cela doit se faire tous les jours par des actes d’amour pour les autres et par la méditation qui justifie et motive ces actes d’amour. Aimer les autres n’est pas facile. Emmanuel Gobillard relie cela au célibat, au mariage du prêtre catholique à la seule église, à la disponibilité du prêtre catholique à cet amour pour toute personne en ayant besoin pour se régénérer. Il parle de mariage et demande un témoignage à Alexandre Poussin sur l’amour dans la cadre matrimonial et paternl, ce qu’Emmanuel Gobillard ne peut guère connaître directement, mais il évite de parler de l’a dimension hormonale du désir que beaucoup assimile à l’amour, réduisant celui-ci à quelques pulsions endocrines. On sait les dérives qui peuvent alors apparaître. Mais la conception de l’enfer comme étant la nuit dans laquelle s’enferme celui qui ne sait pas aimer les autres, une nuit qu’il ne sait pas dissiper car il ne peut la dissiper que par le feu, la flamme et la lumière de l’amour, est à la fois poétique et profondément régénératrice et même libératrice.


On se prend alors à aimer l’auteur qui nous parle entre les lignes autant que sur les lignes et combien il eût été encore plus poignant de donner davantage d’illustrations de cet amour là-bas à Madagascar.


Quand j’ai quitté le Sri Lanka après avoir enseigné l’anglais du bouddhisme aux jeunes moines du monastère de Pidurangala pour les préparer à choisir la voie de la prédication et de la mission dans le monde occidental qui a beaucoup à apprendre, le fait qu’à la dernière séance (je n’ai jamais parlé de cours) avant mon départ la « cérémonie » de la tasse de thé partagés avec moi après chaque séance, est devenue une séance d’échange de souvenir et le fait que ces jeunes moines qui n’ont rien en leur nom, sauf leurs pagnes safrans, m’aient offert une lampe solaire en cuivre martelé à la main, lampe à huile rituelle pour remercier le soleil de toujours briller jour après jour, est la marque de cet amour échangé, chacun donnant ce qu’il peut, son savoir peut-être mais aussi la chaleur humaine de son « mana » ou « cita », ce que Emmanuel appelle très justement l’amour. Soyez sûr qu’alors trouver dans ses poches un cadeau ou deux dignes d’un tel échange est difficile. Et croyez-moi c’est dans le cœur que le cadeau digne de cet échange se trouve. A nous de l’en extraire.


L’église catholique des USA a défini il y a plus de trente ans la procédure à suivre pour réintégrer les Amérindiens dans la société américaine : « remember, reconcile, recommit ». Ne jamais oublier, toujours se souvenir car la vie est une encyclopédie vivante et vibrante. Réconcilier le monde et se réconcilier avec le monde dans la reconnaissance et le respect des différences, des originalités et des identités. Et se réengager sur les principes fondamentaux de l’amour de l’autre, de la méditation personnelle dans la prière, de l’humilité salvatrice par et dans le partage. Et le mal de l’orgueil est un mal mortifère, pour les autres comme pour soi-même.

Dr Jacques COULARDEAU





Saturday, May 28, 2016

 

Jacques Coulardeau at Amazon (10)


SIGIRI GRAFFITI
PRICELESS SPIRITUAL HERITAGE
FROM YESTERDAY’S HUMANITY
TO THE HUMANITY OF TOMORROW

Diyakapilla, October 5, 2005
Olliergues, December 27-31, 2005

After Sri Lanka's King Kasyapa’s fall in 495 CE, Sigiriya  goes back to being religious probably with pilgrimages. Many visitors are proved and documented. Inside the Mirror Wall covered with a special lustrous plaster, all along the gallery under the frescoes, between the 9th and the 13th centuries, essentially between the 9th and 11th centuries, visitors inscribed small poems in traditional form composed of two or four lines in full agreement with contemporary poetics. Note this confirms a high educational level among the visitors. These small poems known as the Sigiri Graffiti are most of the time signed and we thus can know the names and social positions of their authors. There are about 1,200 poems of which about 900 have been published: 685 by Dr S. Paranavitana in 1956 and 150 in 1990 and 1994 by Benille Priyanka who is working on the remaining 300 or so. In the following selection I used the year of publication, 56, 90 and 94, and the number in these publications to identify them.
This is a translation in English and in French of a selection of Sigiri Graffiti.


Amazon.com; Amazon.co.uk; Amazon.fr; and all other Amazon stores. KDP Edition
Print Length: 95 pages
Simultaneous Device Usage: Unlimited
Sold by: Amazon Digital Services, Inc.
Language: English and French
ASIN: B00EZ412A4
Text-to-Speech: Enabled 

Price: US$ 9.80; Euro 7.41; GB£ 6.13; INR 350


Wednesday, May 25, 2016

 

A fabled and famous character and yet . . .

JOSEPH G. ROSA – THE WEST OF WILD BILL HICKOK – 1982

The book does not keep its promise. You will not discover the West of Hickok because there is no real description of it. Data and detail are only provided when they are attached to one particular picture and the pictures are essentially centered on people. But that does not provide us with a full coverage of the period, the region and even the actions of the people who are laboriously stilted into immobility.


One example will be enough by citing General, who is not really a general, Custer. He is present in the book because he came across Hickok, but in a marginal way and his action against Indians is definitely not clearly both explained and exposed. It is alluded to. The same thing can be widened to Indian life, Indian rejection, Indian killings, etc. All that is anecdotal and superficial. We could say the same thing about the west itself, the farming, cattle raising, the economy of this west. It is not explained, nor exposed when necessary.


The only thing then that comes out of the book is a sketch of Hickok’s life, and interesting portraits, photographic as well as other types of printed representations of people. Unluckily do not believe it is in any way some press photography of real life, events, actions, happenings or whatever. It is only the formal portraits of the people who have dressed up for the occasion and who stand in an unnatural and stiff way. It can only give some indication of how these people would dress on a special occasion, maybe going to mass on Sunday, maybe going to some local celebration like a marriage or a funeral.


In other words it does not give us the feel, the smell, the looks even of this western life on the frontier. This is to be regretted because there would be so much to say about the various stages of Hickok’s life, including his period when he was a showman with or without Buffalo Bill. Skimpy; skimpy! Like a mouse dancing on a frozen lake, Mice Lake I guess, a ballet that could be interesting. But in the west, in Cody, in Bordeaux, in the Dakotas or Montana, in Illinois or Kansas, there is so much more to say.


Dr Jacques COULARDEAU

Tuesday, May 24, 2016

 

Jaiz - Break Free (Ft. Ashleigh Munn) (Audio)





Enjoy that schizophrenic spirituality that sounds like the toll ringing for the old world in which we are still living



Friday, May 20, 2016

 

LGBTQ between graphic lesbianism and modest gayness

VANDA – JULIANA, VOLUME 1, PART I & PART II – 2016

This book is a complicated story that is fictional and yet wants to depict the New York City scene between 1941 (starting before the US entered the war) and 1944 (ending just before D-Day).  What’s more it deals with the show business scene and it mixes real historical characters, hence real names, and some that I consider as fictional, like the Juliana of the title who I assume is white though I base this remark on the cover of the book.


The first element in the book is the impact of the war on the American society. First the at time ferocious patriotism of American men – and women. Men volunteer and enlist in the armed forces if they can or on their side if they can’t do more (age, handicaps, sexual orientation). This patriotism is both complete and never questioned. There is not one character who speaks against it and those who are excluded are vocally protesting against this ban or exclusion they consider unjust. The war also has an important impact on daily life with women having to work in the place of men: with restrictions and food stamps; with the opening of special entertaining centers for GIs with artists, music, dancing and of course drinks and food. Note artists are recruited with rather heavy arguments: patriotism again since they too have to contribute to the effort and to the morale of the troops. There is even a “mission” of artists going to Europe to entertain the troops in England, in Italy where the offensive is already going on and in Northern Africa.


The book is centered on six characters, three women and three men, a star of David or a number of Solomon of sorts. The first couple is Aggie and Dickie. It goes along with a second couple Alice and Danny. They come from some distant suburban or rural area to New York to have a career in showbiz. They are promised to marry one day, the As with the Ds, Anno Domini. They are old friends from high school at least maybe farther back. These four meets a lot of other people in  New York City but two will emerge and they are not a couple though they apparently work together now and then. It is Max and Juliana.


Aggie and Dickie manage to have small parts and jobs in plays and musicals before the beginning of the war for the US and then they go on for a while after the US entered the war. Dickie though is sent to the front in Europe: Italy is the target. He will come back with an abdomen wound and will end up with an artificial colon exhaust bag.  He was a dancer and singer. He will not dance any more. Aggie at the end takes care of him but she had had some dark episode while he was away. She might even be willing to get a divorce and be freed.


Alice and Danny are supposed to get married soon but Alice discovers Danny one morning coming out of Max’s bedroom in the nude. The meaning is simple. Alice rejects Danny immediately and in a very sectarian way. Danny oscillating between depression and other temptations decides to join the armed forces and as such manages to age and to become maybe more mature about his desire, which means maybe accept it, especially since he has fallen in love on the front. Alice and Danny are good friends again at the end. But Alice is one real stake – as  a stubborn black sheep who pretends she is as white as snow, well not exactly but with only one small stain of grey far away from sight – in this book. She has fallen in love with Juliana but she refuses to accept the idea that she is a lesbian.


Max is a character on the NYC stage, stylish, gay with great ideas and projects but his gayness is purely sexual, and I should say even hormonal. Yet he joins the armed forces too out od sheer patriotism and there falls in love with another soldier who is moved back to the US. Censorship discovers in one letter from this other man to Max a phrase that makes the censors think they are dealing with a homosexual couple. So they give the blue sheet to Max: internment for a while in Europe. Repatriation and internment again in the US, finally he is discharged with the blue document that tells he is not desirable. That excludes him from all benefits veterans will get after the war. That prevents him from even saying he is a veteran since it would bring a discharge that is not honorable. In other words he has become an outcast in his own country out of patriotism, and yet with the help of Alice he tries to rebuild his dream with no money and no connections. Or nearly no connections.


That’s were Juliana is important. She is a female Max, in other words a lesbian who is more hormonal than in love with any one. Yet she falls for Alice, though she does not want to say it publicly or out loud. In the same movement, and at the same time Alice has fallen for Juliana though she wants to reduce it to only her which should prove in her mind that she is not a lesbian. Of course that is casuistry, play on words, if not hypocrisy.  The very end brings some kind of restructuring of the six people. Alice tells Aggie about her affection for Juliana. Aggie is shocked and run away. Dickie seems to be on the same line in his handicapped dependency. Danny will remain on the side after his return.


So the six original characters shrink to a group of three, a trinity of sort of unholy people. Gay max, lesbian Juliana and lesbian to become Alice with one project: to build and open a club in New York City, a club for music, performing, and that would be open to all diversity and particularly segregated against minorities like blacks and homosexuals.


That brings the main question in this book. It is openly gay and lesbian oriented. It reveals the bigotry of most Americans in society and in the armed forces in spite of some tolerance for a while in the armed forces, tolerance that is dubious and maybe unbelievable, of the sort Don’t Tell Don’t Ask. That did not last long. The bigotry is depicted in the most crude and brutal terms. Things have not changed a lot since then when we deal with these bigots. Things may have changed legally in this post-propositioon-8 America, but gay-bashing remains a sport for some people. In the 1940s it was both a national and a family sport: bash them all and God will finish the job and send them to hell.


Yet there is here and there a tone that is not the tone of the 1940s. Here and there the book seems to assume the present situation in the 2010s. At the same time the explicit sexual scenes and descriptions on the lesbian side make the book at least erotic and we could consider some chapter are openly pornographic. It is done with some restraint and modesty but the modesty of Greek statues, though on the male side modesty means purely and simply no-mention of graphic detail. At times the bigotry is too blunt to be effective and the regret Aggie expresses at the last minute of her connection to Alice when she recuperates her teddy bear seems to mean that she regrets the fact that Alice told her about her affair with Juliana: it would have been so much simpler if it had not been expressed in words. Hypocrisy is the loincloth of bigotry.



The last element is the families of the characters. They are so obnoxious at times and so rejected all the time that is worthless to speak of it. The families are some caricature of an explanation of the orientation of the children. Too easy, too simple and as usual the mother is the real culprit as if it were necessary. One can be gay without such a psychedelic short-cut. But the book is interesting if you want to understand that modern trend in the whole world: LGBTQ rights and Rainbow Pride.


Dr Jacques COULARDEAU



Wednesday, May 18, 2016

 

Les trois graces de la gauche mourante

Les trois mousquetaires de la fin du monde de gauche qui a perdu le manche et la pioche
Martine A - Martine Z - Martine T.
On prendrait bien le dernier pour battre les deux autres 
de A à Z.

Tuesday, May 17, 2016

 

Jacques Coulardeau & Ivan Eve at Amazon (9)


The US Supreme Court,
A Universal Lesson in Constitutional Right
Jacques Coulardeau & Ivan Eve

This essay studies the Case of California's Proposition 8 from its adoption by the voters in November 2008 to the most recent US Supreme Court ruling on June 26, 2013. This essay is essentially centered on the legal and constitutional side of the case and the arguments dealing with Amendment 14 to the US Supreme Court, Article III of teh US Constitution, and the concepts of due process of law, equal protection of the laws, strict scrutiny, standing, all concepts that should be universal in all legal and judiciary systems in the world. The case then provides the world with a full demonstration of these judicial human rights that in fact should define the concept of Habeas Corpus.
This case deals with same-sex marriage in California. The US Supreme Court refused to rule on the constitutionality of Proposition 8. They vacated and remanded the Federal Court of Appeals, Ninth Circuit's ruling on the case because the people speaking for the State of California did not have the necessary standing. That ruling indirectly affirms the ruling of the Federal District Court that had declared Proposition 8 unconstitutional. Though it does not create a legal void in California, this ruling encourages the ProtectMarriage organization to start a new round of legal proceedings in the California Supreme Court.
This long essay would not have been possible if the first and shorter version had not been encouraged by one of its first readers as follows:
I think your argumentation and logic is good. You shouldn’t be entering the rest of the discussion, maybe you can quote all the experts or send back to what was said in a footnote, but it is not your point. You are following the logic of the legal and constitutional system: Amendment 14, the Court of Appeals, the Supreme Court. What will happen, we can’t be sure, but you can project yourself in the future, and you are already doing it, by saying that the Supreme Court, despite taking a lot of time (which can also be to get the “temperature,” the mood of the country within the next few months), is very unlikely to commit itself with such an important issue. And your logic shows just that . . .
So, in short, your approach is the most valuable as the case starts in California (and its norms) and shifts to the federal level (multiple norms): they all thrive under the US Constitution and Amendment 14.”
                                                                Paris, January 11, 2013


Amazon Kindle
Sold by: Amazon Digital Services, Inc.
Language: English
ASIN: B00E24JTC0

US$ 4.12 (VAT included) EUR 3,15 (TTC)

Monday, May 16, 2016

 

Jacques Coulardeau at Amazon (8)


L’APOCALYPSE SELON SAINT JEAN
Adaptation Jacques Coulardeau
Interprétation Jacques Coulardeau
Musique Kévin Thorez

Je dédie ce texte à tant de gens que je ne saurais tous les nommer. Cependant certains ne peuvent pas être oubliés.

Tout d’abord ceux qui m’entourent ou m’ont entouré jour après jour, Lucretia La Notte en premier lieu et Annunzio dans la foulée.

Au Puy en Velay Père Emmanuel Gobillard à qui je dois une survie à qui il rendit l’espoir sur un lit d’hôpital.

A Saint Gervais sous Meymont Michel Thénot qui me fit traverser le désert d’église romane en église romane, de Wuyvre en Sheila-na-gig, avec mes amis de toujours, Jakin et Boaz, retrouvés à Beurrières sur un portail du 12ème siècle.

Le poète Armand Olivennes qui fut un ami tout du long de plus de deux décennies et demie.

Et plus que tout ce soleil que je sens luire dans ma galaxie intérieure nourrie du feu de mes étudiants, car vivre c’est servir et quand on ne sert plus personne ni rien il ne reste plus que la sortie, en fait on est déjà sorti. Et ces étudiants sont des milliers sans que je les aie jamais comptés.

Olliergues, le 8 mai 2013


Date de sortie d'origine : 5 juin 2013
Label: Editions La Dondaine - Mtkx
Copyright: ©  Association La Dondaine - Mtkx
Durée totale: 1:54:54
ASIN: B00CY4R1W0

Amazon.fr: EUR 9,99

Sunday, May 15, 2016

 

Jacques Coulardeau at Amazon (6)


L’APOCALYPSE SELON SAINT JEAN
Jacques Coulardeau

UNE VASTE HISTOIRE PERSONNELLE

Il y a des années que je lis cette Apocalypse en anglais, en français, en vieil anglais même, et dans quelques autres langues. C’est pour moi le texte le plus mystérieux qui soit car il raconte une histoire très ancienne en l’habillant des couleurs de la prédiction.
Je vis dans le dragon autant que dans la bête. Je frémis avec les quatre chevaux et leurs cavaliers. Je tremble avec Babylone, cette pute céleste et divine, peut-être pas du dieu des Juifs ou des Chrétiens, mais d’un dieu quelque part dans une quelconque galaxie. Je halète au sort de la femme enceinte qui porte son destin, et le texte dit le nôtre aussi, entre ses mains, façon de parler.
J’ai demandé à bien des compositeurs de mettre cet oratorio en musique, mais ce fut toujours une œuvre trop importante. J’ai essayé avec Annunzio Coulardeau une production en direct, en live et en plain air à Olliergues, lui, assurant la sonorisation et une composition de musique concrète et électronique plus ou moins improvisée. La première moitié seulement a été produite dans ces conditions.
Certains tremblent à la religion, d’autre à la longueur, d’autres encore tremblent devant la palette de voix à réunir, produite, construire, gérer. Et que dire de la musique !
Kévin Thorez s’y est mis lentement et il aura fallu trois ans pour réussir l’enregistrement, la composition et le montage. Vous me direz si le texte en vaut la peine, et vous rechercherez l’enregistrement pour me dire ensuite si la musique emporte bien l’aventure vers une fin qui, loin d’être salvatrice, est en fait des plus dramatique, tragique, car on vous raconte ici la fin de l’humanité matérielle et sa simple survie virtuelle. 
Mais est-ce aussi simple ? Rien n’est jamais aussi simple qu’on le voudrait…


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Editions La Dondaine (2 juin 2013)
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Langue : Français
ASIN : B00D5YL2W8

Prix sur Amazon.fr : 6.34 TTC

 

King David is after all not completely gone

BENJAMIN BRITTEN – PETER PEARS – THE BURNING FIERY FURNACE – 1966

Apart from the opening and closing hymn in Latin that is from the old church tradition going back to the Middle Ages in the English tradition, so less Gregorian than it could have been, but quite distinctive, the whole opera is in English and on a score by Benjamin Britten of course. The influence in the form from the Japanese Noh theatre might be true in the all male cast and the economy of the story and architecture of the opera, but I find another influence, or maybe chance meeting, in this music. Benjamin Britten avoids all types of harmonious music or singing and goes, along with the libretto that is impressionistic poetry more than a real dramatic story in some fully developed prose, to a music that can be thought as being part of the reading of the Old testament in the Hebraic tradition, a reading and singing that went back to the first Israeli music school founded by King David himself. Two styles have been identified from the diacritic signs and symbols in the margins of the Hebrew Old Testament: a prosody which is a way to chant rather than plain read the prose parts of the text and a psalmody which is some ritual way to “sing” the sections of the text that are psalms hence poetic in form and inspiration.

This opera thus has a music that is restrained in effects, and tamed in power. It is more an atmosphere, a rather slow rhythm accompanying the story and emphasizing the important moments. There actually is some spoken sentences, but there are also many passages that are more incantations than arias or whatever. The angel for example is reduced to a long “o” dirge or whine behind the chorus or the singers. The only moments when the music has some exuberance, generally heavier than the rest, is when the Emperor of Babylon Nebuchadnezzar speaks or leads some celebration like a banquet or feast with wine or the celebration of the golden god Merodak.


The rest of the time we are in the tradition of Jewish or Hebraic dirges and invocations or recitations in the tradition of the one that is best known to the general public, the Kaddish song for the dead. And we can even think of Maurice Ravel’s rendering of this Kaddish that is a slightly embellished version, of the traditional Jewish version. (Check for example: https://www.youtube.com/watch?v=h3USptpfcZc Kaddisch - Maurice Ravel(1875-1937). Cantor Azi Schwartz. Piano -- Fadi Deeb, Recorded live at the Jerusalem Music Center, June 8th, 2010). I think this church opera is more a meeting of various influences than just a tree with one root.

The story is well known of course. Nebuchadnezzar invites three Israelis, sons of princes in Israel, to become the governors of three provinces of his Babylonian empire because they are deemed to be wise men. This is of course one sign of the living next to each other of two linguistic, cultural and religious traditions in Mesopotamia that is well known in Sumerian times since Sumerian is a language in the still to fully develop Indo-European tradition living along the Semitic Akkadians, to the point that the writing system of the Sumerian language is still called by some the Akkadian writing system. The Semitic Akkadians were the scribes of the Sumerian empire and the Sumerians were the merchants, the landowners and the administrators of the empire, with now and then even some of the emperors and dynasties of such chosen among the Akkadians.


The point in this Old Testament story is that the three young Israelis do not respect the traditions of the Babylonian empire. They do not take part in the banquet ordered to honor them: they do not eat and they do not drink, and we know why. Then when Nebuchadnezzar instates a new god of gold, Merodak, they refuse to honor it – since it is nothing but an idol – with any veneration or whatever is supposed to be offered to a god of gold. That is in full contradiction with Babylonian traditions and it does not respect the authority of the emperor who must be obeyed no matter what he may ask. They are thrown, into a furnace but an angel joins them and they come out of the furnace unscathed, which makes Nebuchadnezzar proclaim the god of the Jews has to be accepted and he converts to Judaism.

What is interesting here is how three foreigners are estranged from their culture by being imposed Babylonian names in the stead and place of there Israeli names, and then they are required to respect local traditions, which they don’t do so they are seen as being hostile and after having  been integrated in the local society they are rejected anew as impious foreigners and sentenced to die. But the angel is an intruder in the game and he saves the three young men which makes the local emperor proclaim his conversion to the foreign religion of the foreigners he had previously sentenced to die. That constant game on who is the stranger, the foreigner to whom must have been fascinating to Benjamin Britten since it is a very common theme. What’s more three young men are sentenced to death. The death of young teenagers or young men is also very common with Benjamin Britten as if young men were cursed in our society and world, cursed to accept the rules of the society, though they may be different and would like to live their lives the way they decide. But that freedom for young men in our society is not an option.


As for the music it is very light because very few instruments and performers. The instruments, winds and strings, are used to their utmost possibilities which means often contrasted one against the others and more to punctuate the text, to create an atmosphere than to swallow up the whole action or singing. The singing and the text is primordial and the music only an accompaniment. The percussion here again give the rhythm of the story, a rhythm that is often slow even contemplative or some kind of meditation inside our mind, certainly a reverberation in our brains, ears and even eyes because that music is highly suggestive of the scene we cannot see except in some retrospective vision on our retinas. We must also note that the Abbot of the beginning becomes the Astrologer of the opera and then goes back to his Abbot identity to tell us the basic meaning at the end because the text from the Bible, Old or New Testaments alike, cannot be understood without the interceding discourse of a representative of God on earth. That is very typical of the Christian Middle Ages, and still is true in all Christian traditions with the reading from the Book and then the sermon of the preacher to expand the reading and show the real meaning… at least the meaning of the text on that particular day.

In other words this small opera would be great in an old Norman church in England or an old Romanesque church in Livradois-Forez in Auvergne. I could suggest Beurrières for example, and I am highly surprised that this music has not so far, to my knowledge at least which may be limited, been performed in the Festival of Sacred Music in La Chaise-Dieu.


Dr Jacques COULARDEAU



Saturday, May 14, 2016

 

Entertainment only!

QUENTIN TARANTINO – THE HATEFUL EIGHT – 2015

A blizzard in Wyoming. Quite a few survivors of the Civil War after the Civil War who are just moving west to make a fortune. Four of them in a first stage coach are a band of thieves and murderers plundering the area. One girl of the gang has been captured by a bounty hunter and is to be hanged in the next city. The gang is there to catch the second group and liberate the girl. A second group of four in another stage coach with that girl, the bounty hunter, a Black officer of the cavalry who was in Baton Rouge and a last one coming to the next town to become the new sheriff.


The meeting in Minnie’s haberdashery is a real massacre. The massacre of all the women taking care of the place by the gangsters before the arrival of the second stage coach since the plan is that the brother in the gang is going to free the sister who is going to be hanged. Then the arrival of the second stage coach with four people instead of two, as they expected, makes things more complex.


The whole trick and interest is the great inventiveness of Quentin Tarantino’s imagination as for how to have them all kill one another till the last pair who will die alone from bleeding and cold since there will be no one coming for days because of the blizzard.

This film made a scandal in some circles. If it had been for the N*** word, that could be understood, though after the Civil War the escaping southerners as well as the escaping northerners used the N*** word more often than God and Satan. But it made a scandal because what it says about justice and police work on the frontier somewhere around 1866 or some months later is not very brilliant about the state of police work and justice in the USA at the time. Unluckily, knowing Tarantino, we can imagine that was a parable or a metaphor to speak of the present that is not at all brilliant in that field. So what! Let the police trade unions protest: that’s the best thing they know how to do, apart from shooting at anything moving before verifying what or who it is.


Apart from that the film has little interest and it does not want to be anything but entertainment. It is dense enough in twists and warps for the audience to enjoy it though it will gross out many sensitive souls and stomachs. But well we cannot have a far west omelet without shedding some blood.


Dr Jacques COULARDEAU



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